Les douceurs japonaises sont devenues populaires.

Si les pâtissiers français ont rencontré de véritable succès aux des consommateurs depuis un bon nombre d’années, c’est désormais au tour de la pâtisserie japonaise de prouver son exploit. Les gourmandises japonaises sont actuellement en vogue. Monaka, yokan, dorayaki, mochi, etc., des alternatives intéressantes aux madeleines et aux religieuses au chocolat !

La douceur japonaise à travers le mochi

Le mochi est une pâtisserie traditionnelle japonaise. Comme les yokans (gelées d’agar-agr) et les nerikiris, il fait partie de la famille des wagashis pâtisseries traditionnelles. Cette recette gourmande est une préparation à base de mochi gome (du riz gluant). Elle peut prendre plusieurs formes, aussi bien sucrées que salées. La pâtisserie est nommée dango quand elle présentée sous forme de boules montées en brochettes. La déclinaison gyuhi a un aspect particulièrement mou. La pâte du mochi a souvent une texture visqueuse. Le mochi daïfukus est une autre variété de cette gourmandise japonaise. Il s’agit d’une douceur à base de riz gluant et de cœur classique de pâte de haricot sucrée. Cette pâtisserie est traditionnellement dégustée avec du thé matcha lors des grandes occasions, notamment le Nouvel An japonais. Sa douceur s’adapte parfaitement à l’aspect fiel de la boisson. Selon les préférences, le mochi daïfukus peut être dégusté avec du café ou du lait. Cette friandise miniature est souvent aromatisée de parfums exquis.

Le mochi attire de plus en plus<

Le mochi daïfukus commence à avoir ses fidèles adeptes. Sa texture souple et fondante coïncide bien aux attentes des gourmets. Cette pâtisserie douce est sans gluten. Principalement d’origine végétale, elle est peu calorique. Ce délice suscite l’engouement des Français. Il est présent dans la plupart des salons de thé et pâtisseries d’inspiration japonaise. À Paris, une vitrine mono-produit le vend en exclusivité. La version glacée et garnie de sorbet du mochi daïfukus est une meilleure idée de dessert en été. La préparation du mochi doit suivre certaines étapes. Avant d’être écrasé dans un usu (sorte de mortier) ou avec une machine à mochi, le riz gluant est d’abord cuit à la vapeur. Une fois battu, il aura une texture élastique. La pâte sera ensuite malaxée à la main pour devenir ronde ou être présentée en petits pavés. Bien que longue, la préparation requiert beaucoup de temps. Le mochi est un dessert qui clôt parfaitement n’importe quel type de repas.  

La prouesse des pâtisseries japonaises

Les Français ont appris à connaître les spécialités culinaires japonaises à travers le matcha et le yuzu. Ces préparations douces, à base de pâte de haricots rouges, ont su charmer les adeptes de pâtisserie. Comme ingrédient principal, elles utilisent l’azuki. Ces petits desserts aux couleurs pastel attirent tant de consommateurs. Les nouveaux prospects doivent pourtant s’adapter à leur saveur qui semble fade au début. Traditionnellement, ces petits gâteaux se dégustent avec du thé (et non au dessert). Ils prennent des formes très variées selon les saisons. Au printemps, par exemple, ces desserts à la japonaise sont enveloppées de feuilles de cerisiers. Autant dire que les spécialités françaises et japonaises se complètent à merveille. Si les potentiels technique et créatif des français attirent les japonais, les pâtissiers français de leur côté aiment la qualité de réalisation des professionnels japonais. La combinaison de ces caractères a fait naître une adaptation séduisante. Résultats, plusieurs pâtisseries japonaises se sont installées dans la capitale française.  

Le dessert, en dehors de la culture japonaise

À l’opposé des pays occidentaux, ceux d’Asie ne donnent pas place aux desserts après les repas. La touche sucrée dont les Français ont l’habitude de ponctuer leurs repas n’est pas aussi présente dans la cuisine japonaise. Cela ne veut pas pourtant dire que les Japonais se privent de doux friands. Seulement, ils les ajustent à la cérémonie du thé. Celle-ci est pour eux un acte social. La cuisine japonaise allie luxe à élégance. Chaque préparation est associée à un concept de saisonnalité. Le monaka figure parmi les pâtisseries traditionnelles japonaises. Il s’agit d’une sorte de gaufrette fourrée à base de haricots. Le manju est aussi une recette asiatique populaire. Il est présenté sous forme de plusieurs boules souples fourrées. Sa pâte s’apparente à celle d’une brioche cuite à la vapeur. Elle est moins visqueuse que le mochi. Le dorayaki imite les pancakes avec leur format de petites crêpes fourrées. Autant vous le dire dès le début, les pâtisseries japonaises ne sont pas aussi sucrées comme les gourmandises occidentales. Elles ne s’apparentent en aucun cas aux mille-feuilles et aux opéras de Paris. Les recettes japonaises sont peu parfumées. Si vous êtes habitué aux gâteaux habituels, elles vous paraîtront fades. Ces délices s’apprécient de manière différente, généralement avec du thé un peu amer. Certains pâtissiers français exploitent désormais ces potentiels japonais pour réaliser de succulentes recettes. Cette fusion a créé plusieurs idées de pâtisseries d’inspiration franco-japonaise, des desserts qui commencent à attirer de nombreux gourmets tant français que japonais.